Dernière réunion transnationale à Bruxelles, Belgique
La 5ème et dernière réunion des partenaires du projet Besafe s’est tenue à Bruxelles, en Belgique, les 2 et 3 octobre 2019.
Au cours de la première journée, les partenaires se sont rencontrés pour donner leur avis sur l’impact des événements multiplicateurs. Les retours reçus sur les évènements ont été très positifs dans tous les pays où ils ont suscité l’intérêt des participants. Les partenaires ont également évalué le projet et discuté de l’impact des activités et de la manière d’améliorer la durabilité du projet. Les partenaires ont parlé de l’importance de mettre en œuvre ce projet dans d’autres pays et de rendre ses outils plus largement disponibles.
Au cours de la matinée du deuxième jour, les partenaires ont finalisé le guide visant à aider la police à mieux communiquer avec les personnes ayant un handicap intellectuel. Ils ont également discuté de l’outil CAA (communication alternative et améliorée) qui a été développé pour permettre la communication entre la police et les victimes ne pouvant communiquer ou ayant des difficultés à parler.
Dans l’après-midi, les partenaires ont participé à l’événement multiplicateur du projet, qui s’est tenu au Comité économique et social européen. Le sujet était la cybercriminalité et l’importance de rendre Internet plus sûr et accessible à tous. Lors de l’événement, des intervenants du Comité économique et social européen (CESE), d’UNIA et de Victime Support Europe ont présenté leurs travaux en la matière. Les participants ont également eu l’occasion d’entendre Elissavet Vozemberg-Vrionidi, membre du Parlement européen (MPE), rapporteur en 2017 relatif à la lutte contre la cybercriminalité.
La députée polonaise Magda Adamowicz, qui a lancé un mouvement contre le discours de haine, a également pris part à la discussion durant l’événement. Elle a expliqué que le sujet du discours de haine l’avait amenée au Parlement européen: «Nous ne devons pas oublier que ce sont les auteurs qui sont responsables et que nous devons utiliser les sanctions que nous avons». Magda Adamowicz s’est dite prête à coopérer avec les organisations de la société civile sur ce dossier.
Une représentante de l’eurodéputée Janina Ochojska a assisté à l’événement et a également déclaré que Janina Ochosjka serait heureuse de coopérer sur cette question.
À la fin de l’événement, les partenaires du projet ont souligné qu’il était important que les décideurs européens s’engagent à rendre Internet sûr et accessible à tous.